Crash se lance dans un titre d’action soutenu et déchaîne ses nouvelles capacités
Neo et Nina Cortex ont fait muter toutes les créatures de l'île de Crash en de terribles monstres. Crash doit intervenir pour les empêcher de mettre en œuvre leur plan de destruction machiavélique. Le héros a la possibilité de prendre sous son emprise divers de ces monstres, ce qui vous offre l’opportunité de les utiliser pour combattre. Déchaînez les pouvoirs de monstrueuses créatures contre leurs créateurs ! Vagues de flammes ou encore tremblements de terre comptent parmi les pouvoirs accessibles.
Les mouvements en combat deviennent à la fois plus aériens et plus variés, avec coups de pied sautés et mouvements de contre spéciaux.
Les interactions avec l’environnement, également s’avèrent plus nombreuses. Saut de cordes en cordes, surf, et grind lors de séances de skate sont aussi au menu.
S’il y a bien une série, avec Spyro, qui a du mal à supporter le poids des années c’est bien Crash Bandicoot. Véritable phénomène à ses débuts sur PS1, pas forcément justifié d’ailleurs, la saga n’a cessé de perdre en qualité à chaque nouvel opus. Toujours trop scripté, court, mou … tant d’attaques reflétant malheureusement une réelle baisse de la bestiole. Sierra, aux commandes de l’édition depuis quelques années déjà, nous propose ce nouvel opus, décliné sur bien des supports dont la Wii. Marquera-t-il enfin un retour en grâce de Crash ou se crashera-t-il (facile je sais) une fois de plus ? La réponse au milieu de la bagarre, gare aux mandales !
Crash of the Titans sur Nintendo DS joue la carte du classicisme à 200%. Pour les amoureux de la série, surtout des premiers opus sur PS1, pas de doute ils seront comblés. On retrouve des niveaux colorés, scriptés, beaucoup d’humour et de la plateforme/baston à souhait. Malheureusement, on retrouve aussi tous les défauts d’un Crash. C’est ça l’embêtant avec les suites non repensées : on retrouve toujours les mêmes qualités et les mêmes défauts. Situation pénible à force. Bref, des îles à découvrir, des voyages sur mer, des stages classiques à la Crash avec bonus et compagnie, ou des séquences plus mini-jeux comme des courses sur dos de monstre et j’en passe. Un programme que je vous détaillerai bientôt.
Classique de chez classique…
Niveau jouabilité, on n’utilise qu’assez peu le stylet. Le tout se joue tout simplement à la croix directionnelle, avec le quatuor de boutons. Mandales, coups de pieds, saut … on a là tous les incontournables du jeu de plateforme/action. Le stylet ne sert que pour certaines phases bien particulières, la plupart du temps il n’est d’aucune utilité si ce n’est à rester bien planquer dans la fente de stockage de votre DS. En somme, pas de réel effort d’inventivité mais cela n’est pas forcément critiquable. New Super Mario Bros. n’utilise lui aussi quasiment pas le stylet … la comparaison s’arrête là, de peur d’être trop méchant avec notre pauvre marsupial.
L’histoire est assez simple, comme dans tout Crash en fait. Le vilain docteur Néo Cortex, et son horrible nièce, cherche une fois encore à devenir les grands méchants du monde, réduire l’île en poussière et compagnie. Ok, c’est encore un éternel réchauffé comme on en l'habitude dans 95% des productions du jeu vidéo, mais là n’est pas la clef de voute pour ce genre. Trois îles se proposent à vous, petit explorateur poilu et un brin niais. L’île ouest, sud et est….original, non ? Pour aller d’une île à l’autre, on retrouve le système de voyage d’un Zelda : Phantom Hourglass. En résumé, on trace son trajet sur une carte pour voir notre valeureux Crash devenir le roi des mers, de la sienne du moins.
Du bon, et du moins … bon
Petite phase de transition sympathique même si extrêmement limité. Chaque île propose deux chemins possibles contenant chacun un stage classique à la Crash (phases de plateformes, ennemis à abattre et bonus à récupérer) avec comme petite nouveauté le contrôle des monstres, et une sorte de mini–jeu comme la course sur le dos d’un monstre, des explosions de ballon avec bateau etc. Chaque île possède également son stand maintenu par votre amie blonde qui vous permettra d’upgrader votre marsupial favori. La santé, la glissage, la défense, l’attaque, le contrôlé et la projection. De quoi améliorer sensiblement vos aptitudes. Enfin, une dernière phase, où vous incarnez la nièce de Cortex, est jouable dans chaque île. Beaucoup plus limité, il suffit de se déplacer pour dégommer à coups de laser les gentils êtres vivants sur ces îles pour en faire de vilains sbires. Seul élément amusant, le fait de recharger au stylet votre pistolet laser.
Mis à part cela, Crash se contrôle très bien. Il répond parfaitement à vos ordres, est vif et peut être particulièrement dévastateur si on gère bien les combos disponibles. Le bouton Y sert à donner des coups de poings, X des coups de pied, A à sauter et c’est à peu près tout. Ensuite, c’est affaire de combos à enchaîner pour obtenir, par exemple, une belle tornade. Le stylet n’est là que pour les mini-jeux et maniement d’armes comme avec la nièce de Cortex. C’est amusant et le tout réagit bien. Malheureusement, ces phases de jeu sont trop simplistes et il suffit, bien souvent, de bouger une tête de Crash ou de monstre sur l’écran du bas pour aller à gauche ou à droite. Enfin, le micro est aussi mis à contribution, bien qu’inutile, pour déclencher les attaques spéciales des monstres qui sont également déclenchables avec B, et cela plus facilement.
Très très très très court !
Pour ce qui est de l’ambiance sonore, Crash of the Titans la joue sobre. Certes, on peut entendre quelques thèmes guillerets et bien choisis mais il n’en demeure pas moins que le tout est bien trop discret, et pas vraiment à la hauteur, pour nous satisfaire pleinement. Le vrai point positif, c’est que la musique ne nous tape pas sur le système. Et ça, c’est déjà pas mal.
Graphiquement, on tient là une belle réalisation. La modélisation de Crash est détaillée, son animation est vraiment réussie. Les monstres sont un peu moins bien lotis, comme certains décors. Les environnements sont assez beaux, même s’il n’y a rien de transcendant. Ils sont par contre beaucoup trop basiques. La jungle et l’usine, on commence à connaître à force.
Durée de vie, il y a de quoi être mécontent, et très même. Le jeu se termine entre trois et cinq heures, selon votre niveau et votre envie de décrocher les bonus. C’est plus que maigre … c’est surtout une honte et un véritable affront pour tous les possesseurs de DS. Des joueurs qu’on considère bien souvent, et c’est dommage, comme des vaches à lait. Alors, avant de craquer, réfléchissez à deux fois.
12
/20 : Crash of the Titans aurait pu prétendre à quelques petits points de plus s’il avait été plus long, à peine cinq heures c’est peu, trop peu. Mais nous tenons quand même là un jeu sympathique qui procurera quelques heures de plaisir à tous les fans de Crash, essentiellement jeunes, tout de même. En bref un nouvel opus un peu meilleur que les précédents.
Gameplay : Classique mais efficace, les tentatives d’utilisation du stylet ou du micro sont elles beaucoup moins convaincantes. Au mieux amusant, au pire inutile. Sinon, rien à redire.
Durée de vie : Le gros point noir du titre. Une durée de vie incroyablement faible, bonus ou pas.
Graphismes : Assez beau. On a vu mieux mais le soft n’a pas à rougir. Il combat parmi les bons titres de la DS.
Audio : Les thèmes musicaux, bien que rares et limitées, sont assez prenants.
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