Doodle Hex place le joueur dans un environnement graphique de grande qualité, contribuant à l'immersion dans un univers magique, décalé et plein d'humour !
Dix personnages atypiques et attachants sont disponibles, ayant chacun leurs propres particularités, leurs forces et leurs faiblesses.
Le jeune joueur a donc la possibilité d'incarner le héros qui correspond le plus à son style de jeu : rapide, agressif, défensif etc. Ce large choix de personnages permet en outre une grande variété de duels ainsi qu'une combinaison de plus de 250 sorts disponibles !
Doodle Hex offre la possibilité à 2 joueurs de s'affronter via Wifi pour des parties endiablées où se mêlent combats épiques et sortilèges... Qui sera le plus grand des magiciens ?
Développé pour la console portable de Nintendo, le jeu se manipule intégralement au stylet : à chaque sort correspond une forme géométrique qu'il convient de reproduire sur l'écran tactile afin d'attaquer, affaiblir ou même transformer son adversaire et le mettre en difficulté. Le but du joueur étant de réduire à zéro la barre d'énergie de l'opposant avant que sa propre réserve d'énergie ne soit vide. De même, le stylet permet de se protéger derrière un bouclier magique afin de contrer les sorts de l'ennemi !
Rapidité, concentration et réflexion seront les atouts des plus grands magiciens de l'univers Doodle Hex...
Un jeu développé pour la Nintendo DS, jouable entièrement au stylet
Nombreux sont les jeux qui ont voulu essayer de nous initier à l’art subtil de la magie, et ce à travers diverses pérégrinations vidéoludiques, mais aujourd’hui, Doodle Hex tient à nous montrer une nouvelle façon de voir la discipline, et de s’en servir. Certes, ce jeu commence tout d’abord par se faire remarquer à l’aide de son titre. Ceci dit, le mieux est encore de s’y faire et de l’essayer, car derrière son aspect presque enfantin se cache un jeu plein de potentiel. Doodle Hex, c’est l’histoire d’un petit éventail de personnages jouables (une dizaine), se trouvant dans une école de sorcier. Ceux-ci, face aux interdictions de leurs professeurs, se sont alors résolus à organiser des combats clandestins dans les recoins de leur établissement. C’est alors, à travers eux, vous entrerez dans ce club où se rencontrent de puissants magiciens, venus d’on-ne-sait-où pour vous affronter.
On est bien sûr en droit de se demander ce qu’il adviendra par la suite des différents personnages, mais le scénario est ici, tout bonnement, inexistant. Bien que l’histoire de chaque individu nous soit brièvement contée en début de partie, la trame n’a pas de véritable cours, et est même absente, puisque le jeu se présente uniquement sous la forme de combats, et de championnats successifs. Un point assez frustrant qui aurait pourtant été assez aisé de développer, les personnages étant suffisamment charismatique pour être intéressants. Les combats magiques de Doodle Hex opposent deux personnages : le joueur et un ennemi quelconque. Vous vous situez à gauche, l’adversaire à droite, mais le combats s’effectue par le biais de "Runes" : attaques magiques que vous dessinez sur l’écran à l’aide du stylet.
Histoire de Runes et de Mana…
Une fois la Rune lancée, un petit rond la modélisant fait le chemin jusqu'à votre compétiteur pour finalement l’atteindre, ou non, selon qu’il utilise le bouclier magique présent pour se protéger. L’utilisation de cette protection, tout comme celle des Runes, emploi une quantité précise de Mana, l’énergie magique nécessaire à toute attaque ou défense. A vrai dire, le bouclier, au lieu de consommer une dose de Mana empêche, pendant qu’on l’utilise, la précieuse matière de se régénérer. Bien sûr, il est possible d’utiliser différentes Runes que l’on acquiert au cours du jeu, dont la puissance varie et dont l’utilisation est sensiblement différente. Ainsi, si certaines attaquent normalement et sont donc facilement bloquées, d’autres peuvent le faire en ignorant le bouclier adverse, ou encore même empêcher l’opposant d’utiliser son précieux moyen de défense.
Les Runes disponibles, sont stockées dans votre Grimoire. Vous pouvez choisir lesquelles utiliser avant un combat. Vous l’aurez compris, le système est complet et les temps de répit rares. Affronter un magicien demande précision et tactique, et le principe de Doodle Hex s’avère aussi agréable sur le papier que dans la pratique. Le traçage de Runes est précis mais facile, permettant toutes les fourberies. Le stylet vous aide ici à réaliser tout ce qu’il est possible de faire, c’est à dire principalement dessiner les Runes. Même si cela peut paraître un peu simpliste, Doodle Hex s’avère assez subtil. Lancer la bonne Rune au moment opportun est très important, et la bonne reconnaissance des signes effectués au stylet aide beaucoup. Même dans le cas où les Runes se ressemblent (car il y en a), les confusions ne sont heureusement pas au rendez-vous…
Intérêt vacillant, apparats soignés…
En effet le jeu ne se trompe pas d’une Rune à l’autre, et ne met pas trois quarts d’heure à envoyer le sort une fois tracé, c’est une expédition express. Pratique pour enchaîner une Rune enlevant la protection ou une plus puissante par exemple ! De plus, une Rune parfaitement dessinée devient plus forte. Hélas, le micro n’est pas utilisé, mais ça n’aurait pas été forcément facile à mettre en œuvre. Seul le stylet sert, mais il est mis à rude épreuve tout le long du jeu de manière immersive et intelligente, ce qui rend un grand service au titre. Les phases d’action, malgré leur qualité n’arrivent toutefois pas complètement à faire oublier l’aventure plus que lacunaire. Ceci fait qu’on pourra se lasser plus ou moins rapidement, même si l’on rajoute le mode deux joueurs une cartouche qui rallongera un peu la durée de vie sans pour autant la transcender.
Visuellement parlant, Doodle Hex fait fort. C’est vraiment beau, les personnages sont très bien faits, et l’animation fluide. Les petits passages en 3D sont agréables, on sent que le jeu a été peaufiné malgré l’absence volontaire de scénario, le rendu est vraiment convainquant. Les différents protagonistes sont stylés, et les combats de Runes bénéficient d’effets sympathiques rendant les parties vivantes et animées. Les musiques viennent également ajouter du rythme au combat. On aurait pu s’attendre à l’habillage de base du jeu de sorcellerie moyen, mais des efforts ont clairement été faits, la bande son est entraînante, le tout est travaillé. On se retrouve donc avec un ensemble graphismes-son harmonisé, et franchement plaisant.
14
/20 : Doodle Hex est un jeu original au potentiel et à la qualité bien présents, mais toutefois encore pas assez exploité. L’oubli volontaire de trame scénaristique et la linéarité due à l’enchaînement simpliste de matches, sont les deux principaux maux du jeu. Du reste on s’aperçoit vite que le jeu de Tragnarion Studios est réussi sur le plan graphique, sonore, et même sur celui de la jouabilité. Une réalisation qui souligne un travail consciencieux, et même si au final cela n’est pas encore suffisant pour transcender l’expérience, c’est un bon début et le titre demeure vraiment sympathique et agréable à jouer. A essayer !
Gameplay : Tracer des Runes au stylet est plaisant, et pratique. Tout répond bien et dans les temps. Le micro n’est pas utilisé, mais dans ce jeu, c’est presque mieux comme cela.
Durée de vie : Une petite dizaine d’heure aurait pu vous tenir devant la DS, mais se battre inlassablement contre des magiciens peut finir par lasser. Le multi-joueur est présent et s’avère plutôt bon, mais lassant encore une fois.
Graphismes : De ce côté, le soft assure. De la 3D parfois, du style manga pour les personnages, c’est réellement réussi et cela offre de la crédibilité.
Audio : Doodle Hex a bien rempli son devoir envers nos petites oreilles !
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