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Secret Files 2: Puritas CordisToute l'actualité
La genèse d’une grande aventure
Secret Files 2 : Puritas Cordis se veut une suite fidèle du premier opus de la saga. Résultat des courses, on retrouve Nina quelques temps après la fin du premier épisode, Secret Files : Tugunska (Voir le test), bien décidée à prendre quelques semaines de vacances. Histoire de se remettre de toutes ses émotions, et de sa séparation avec Max [Oui je sais, c’est dur…], notre aventurière remise ses chaussures cloutées au vestiaire pour enfiler ses plus belles tongs et se dorer la pilule au cours d’une croisière de rêve. La veinarde ne sait malheureusement pas que son séjour va vite tourner au calvaire voire même à la course contre l’Apocalypse. Rien que ça. Nina devra combattre cette fois-ci une prophétie pour le moins inquiétante... Zandona, un Copernic plus angoissant et surtout plus précis, a prédit il y a quelques siècles de cela une série de catastrophes sur Terre annonçant l’Apocalypse (chapitre final de la Bible). Tsunamis, tremblements de terre, éruptions volcaniques…toutes ces joyeusetés doivent s’enchaîner dans un ordre bien précis. Et c’est bien ce qui se produit. Du coup, quelques énergumènes un peu excités décident de fonder une secte, Puritas Cordis, prêchant à tout va la fin des temps. La fin des temps surtout pour tous ceux qui ne décideraient pas de venir rejoindre la fameuse secte. Détraquement de la Terre, secte prêchant le chaos absolu, pas de quoi garder le sourire dans un présent résolument tourné vers un futur sombre. Nina va donc devoir, tout comme Max (même si celui-ci part de son côté), trouver le moyen de déjouer la prophétie de Zandona. Un vaste programme. Enigmes en pagaille L’intérêt du premier opus de la saga résidait dans son ambiance, son histoire mais également ses personnages avec leur humour et les sarcasmes qui pouvaient en émaner. Nina et Max formaient un duo attachant avec une Nina un brin moqueuse à la doublure impeccable et aux remarques mêlant souvent ironie et second degré. Bref, une héroïne qui a du cachet et de l’épaisseur, des aventures puisant dans des événements réels assez peu exploitées. Voilà en quelques mots les ingrédients de la bonne recette. Dans cette suite, on les retrouve quasiment tous. Je dis bien « quasiment ». Pour le coup, Keen Games n’a pas puisé dans un événement bien réel pour développer son histoire. Fini Tungunska et ses mystères, désormais il s’agit de créer de toutes pièces les éléments d’un scénario s’inspirant malgré tout d’une époque bien sombre. Le problème, c’est que le charme slave du premier opus n’est plus au rendez-vous, au contraire le joueur se retrouve propulsé dans des lieux exotiques (Indonésie, croisière en plein océan…) ou assez conventionnels. Autre petit regret, le scénario bien qu’intéressant et rondement mené s’entache de quelques clichés et de quelques facilités déjà rencontrés dans ces jeux d’aventure par le passé. Ce second opus, on l’aura donc compris, perd un peu en originalité là où il gagne en rythme. Plus de péripéties, plus d’actions spectaculaires, le soft s’oriente clairement vers le grand spectacle et ça n’est pas pour nous déplaire. Une histoire captivante donc mais un peu moins originale et sur certains côtés plus clichée que le premier épisode. Sinon pour ce qui est du gameplay et des modes de jeu, rien de nouveau au soleil comme on dit. Gameplay traditionnel Ainsi, il n’y a toujours qu’un seul mode solo, ce qui semble normal pour un jeu point and click, et le tout se dirige impeccablement à la Wiimote et au Nunchuk. On déplace le personnage soit au stick, soit en pointant et en cliquant à la wiimote. Le tout répond bien même si parfois le personnage bute sur des murs invisibles (là aussi la chose est assez typique de ce genre de jeux). L’inventaire se déploie en bas de l’écran en appuyant sur le bas de la croix directionnelle, la gauche et la droite servant à faire défiler les objets. On réutilise là encore les mêmes mécaniques que le premier opus. On ne va pas se plaindre puisque tout cela fonctionne très bien. D’ailleurs, l’affichage et la disparition de l’inventaire est beaucoup moins capricieux que dans le premier épisode. En bref, on gagne un peu, mais alors très peu, en confort. Pour les esprits peu habitués aux point and click, le soft propose là encore, comme dans le premier opus, une visualisation de toutes les zones observables. Il suffit de cliquer sur le bouton "+". Pratique pour ne pas avoir à balayer tout l’écran ni à perdre plusieurs heures à chercher un petit élément manquant. Pour aider encore un peu plus les novices, le titre met à leur disposition un journal qui donne des indices pour résoudre les énigmes que l’on rencontre. A utiliser vraiment en dernier recours. D’ailleurs, pour continuer sur le sujet des énigmes, elles ne sont jamais bien difficiles. Certaines proposent un certain challenge, c’est vrai, mais aucune n’est insurmontable. Avec un peu de patience, les aides au besoin et de l’huile de coude ça devrait passer comme une lettre à la poste tout ça. Beauté variable Pour ce qui est de la musique, difficile de juger véritablement ce titre. On retrouve certes des doublures françaises d’une grande qualité, j’aime beaucoup personnellement la voix de Nina, des bruitages convaincants mais également une absence assez notable de vrais thèmes musicaux. Résultat, on est un peu mitigé par rapport à ce point là.
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