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Indiana Jones et le Sceptre des RoisA propos
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Indiana Jones et le Sceptre des RoisToute l'actualité
Indy passe la seconde sur Wii
Le héros au chapeau le plus poussiéreux de toute l’histoire du cinéma est de retour sur Wii ! Exit les LEGO pour un temps, nous passons à de l’action/aventure au rendu réaliste et au gameplay employant la recette du bon vieux Tomb Raider like. Exploration de temples aux plateformes vertigineuses, séances de baston à l’ancienne, à main nue ou au pistolet, pilotage extrême et puzzles mystiques. Manifestement si Indy n’est pas aussi souple et energique que Lara, il n’est pour autant pas tout à fait rouiller et nous le prouve avec cette production, que l’on qualifiera de tout de même rythmée. A2M prend à bras le corps la version Wii et nous le prouve pour commencer par un rendu 3D temps-réel tout à fait satisfaisant pour peu que l’on ne se scotch pas à son écran HD. Mais aussi, et même si du travail reste à fournir, une exploitation des capacités du couple Wiimote / Nunchuk qui se trouve être des plus poussées si on limite la comparaison aux jeux multiplateformes. L’histoire elle n’est pas forcément très captivante, en tout cas dans la façon dont elle est contée puisque malgré ça, le gameplay lui bénéficie d’une mise en scène dans son ensemble assez nerveuse. Nous sommes en 1939 et c’est avec un certain embonpoint que nous retrouvons le légendaire et téméraire ennemi des Allemands au tout début de la seconde guerre mondiale. Notre aventurier est au Soudan à la recherche d’artefacts qu'il souhaite mettre à l'abri des pilleurs. Aux abords d’un temple il aperçoit quelques ennemis de toujours. Tout ça ne sent pas très bon et c’est un peu plus tard que nous apprenons la disparition de Charles Kingston, le professeur et non moins ami d’Indy. Du Soudan au Nepal en passant par les gangs de Chinatown à San Fransico ou encore la jungle du Panama, il va falloir poursuive sa trace, et par la même occasion résoudre le mystère de la Sphère de Jade qui semble lié au mythe de Moïse. Une aventure mystique, ce n’est pas tout, mais passons déjà en revue cette sacrosainte prise en main… Action oxygénée et mouvementée Bien que très peu ouvert, le gameplay de Indiana Jones et le Spectre des Rois nous propose quelques bonnes sensations. Marche à pied standard via le stick du Nunchuk, le bouton "C" recentre la caméra qui peut être manipulée avec la croix. Le "A" sert de bouton action comme on en a l’habitude, le "B" à dégainer le fouet. Balancer ses poings et son fouet se fait par des mouvements. Le système de combat profite surtout de cela puisque la tocante représente la main droite d’indy, le Nunchuk la gauche (pas d’option gaucher). Le système détecte une panoplie de mouvements en trois directions. Un coup vers l’avant balance un poing de faible puissance, un sur le côté place un coup de…côté, et enfin de bas en haut un uppercut. Si on félicite ce choix, on regrette néanmoins que le système ne soit pas plus énergique. Pas très fluide, il est impossible par exemple d’enchainer rapidement un coup de forte puissance après un de faible. Malgré ça, dans Indiana Jones et le Sceptre des Rois on s’amuse lors des mêlées car il est possible de tirer profit des éléments du décor. On peut alors se saisir de divers objets pour frapper nos ennemis, mais aussi leur balancer en pleine tronche. Par ailleurs il est possible de saisir au col un personnage ("Z") pour le frapper, le balancer mais encore s’approcher d’un élément interactif du décor pour procéder - via "A" - à un K.O. spectaculaire (ou Gloire). Par ailleurs, le fouet hérite des mêmes mouvements et en combat permet de se saisir au loin de certains ennemis pour les coller à soi, les faucher par les pieds et en faire de même, mais aussi désarmer un bonhomme. Notez que le fouet permet encore d’écrouler certaines structures sur la tête des méchants. Pour conclure sur le combat à main nue, il est important de préciser que l’on dispose aussi d’une esquive (A+B) qui offre une puissante contre-attaque. Plateforme et Puzzles trop scriptés Si la baston est on ne peut plus complète pour ce type de jeu, le tir l’est moins du fait que nous gardons notre bon vieux six coups tout le long. Les phases de tir sont particulièrement scriptées du fait qu’on ne puisse pas sortir nous même notre flingue. Cela fait très arcade mais ne déplait pour autant pas dans le cadre de cette aventure. Ainsi, Indy se camouffle derrière un monticule - lequel il est parfois possible de longer pour mieux se placer -, on le relève en dirigeant le stick vers le haut, et on tire grâce au viseur et "B". Une fois la scène nétoyée, notre personnage gagne du terrain pour se repositionner et ainsi de suite jusqu’à la fin de la séquence. Celles-ci ajoutent en dynamisme et parfois il faudra tirer ailleurs que sur les personnages pour se débarrasser d’eux. Au final les combats sont très oxygénés. Ils ne sont pas omniprésents comme on pouvait le craindre, ni lourds. Non, ils s’alternent à juste dose, le reste étant répartie entre des phases de plateforme très scriptée encore, et quelques puzzles légers. En effet, on ne peut pas sauter de nous même, et on peut aller vraiment là où c’est prévu. Des icones "action" apparaissent à certains endroits vous signifiant que la clef de la solution s’y trouve. Via cela on va pousser, soulever, lancer et placer des objets, effondrer un mur à coup d’épaule, lancer son fouet pour escalader une paroi, descendre en rappel, franchir une crevasse. En dehors de cela il faut aussi souvant franchir des murs, corniches, longer des parois avec sous les pieds le trou noir, utiliser une torche. Ce n’est tout de même pas très angoissant comme plateforme mais en même temps avec Indiana Jones on est plus dans l’aventure avec quelques coups de speed, que dans la pure et dure action/plateforme. Et les coups de speed divertissants sont bien là ! Descente explosive d'une rivière, d'une rue en tramway, pilotage improbable d’un coucou grace au capteur de la Wiimote, d’un éléphant dans les rues d’Istanbul ! Voici des séquences de jeu qui divertissent et qui font du bien à tout ça. Contenu séduisant de dedans L’aventure solo est donc assez bien rythmée même s’il manque le petit plus qui a du chien et qui aurait séduit les joueurs, la liberté. Même s’il faudra explorer un peu pour trouver tous les artefacts, on est très très loin de la spéléologie. Une interaction plus poussée au niveau de la plateforme et des puzzles aurait permis de véritablement transcender ces backgrounds séduisants du reste. Par ailleurs, hormis l’aventure solo proposée par Indiana Jones et le Sceptre de Rois qui dure en ligne droite une petite dizaine d’heures, il faut tout de même compter sur de vrais bonus pour allonger significativement la durée de vie du soft. En effet il faudra trouver les artefacts et accomplir tous les exploits (ou Gloires). Ces derniers proviennent des K.O. spectaculaires evoqués plus haut et vous permettent d’accéder au mode combat multi-joueurs, ainsi que Arênes de Combat qui propose du combat encore, soit en Survie (Durée), soit en Compte à Rebours (Temps). Les artefacts permettent quant à eux de débloquer des apparences. Une tenue costar cravate, le mode grosse tête mais aussi deux personnages : Henry Jones le père d’Indy, et… Han Solo ! De plus, n’oublions pas le mémorable point’n click Indiana Jones et Le Mystère de l’Atlantide qui est inclus, en Français. Enfin, le multi-joueurs ne s’arrête pas au mode baston puisqu’il y a aussi huit missions jouables en coopération. On retrouve ici Indiana et son père qui ont à franchir main dans la main une série d’épreuves où deux joueurs doivent en permanence collaborer. Déjouer des mécanismes, participer à des séances de tirs ou de pilotage, par moment il faudra même être synchro. En bref un contenu qui assure bien, et ceux qui accrocheront auront encore de quoi apprendre pas mal de chose sur l’univers du jeu dans le Journal d’Indy qui répertorie tous les détails sur ce périple. Une production soignée il est vrai, ce qui fait plaisir à voir même si on est pas bien sûr, dans le jeu d’aventure super croustillant !
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