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TestLet's Tappar alfouxLet's TapA proposDÉCOUVREZ UNE NOUVELLE FAÇON DE JOUER SUR Wii ! (Source : Sega) Let's TapToute l'actualité
Concept original, ambiances soignées
S’il y a bien une chose que la Wii a réussi à faire, c’est nous proposer une nouvelle manière de jouer. Pointer, secouer et non plus simplement enchaîner des combinaisons de boutons. En plus de deux ans, on pensait avoir fait le tour des possibilités de la fameuse Wiimote et de ses utilisations originales mais il n’en est rien. Le jeune studio Prope nous propose avec Let’s Tap une nouvelle procédure de jeu. Cette fois-ci on joue sans saisir la Wiimote, il suffit de taper à côté afin de créer des vibrations. Une idée aussi surprenante qu’originale qui paie puisque le résultat est convaincant. Bien qu’on ne puisse pas réellement parler d’histoire dans un jeu de ce genre, il n’empêche que Let’s Tap propose une esthétique et un univers bien particulier qui a le mérite d’avoir du cachet. Globalement, les mini-jeux inclus dans le soft, 5 au total, abordent une atmosphère futuriste. Ainsi, on retrouve parfois l’esthétique du film Tron avec ses architectures en fil de fer, à d’autres moments on lorgne plus du côté de 2001 l’Odyssée de l’Espace avec son ambiance monochrome. Bref, le soft regorge de petits univers travaillés et intéressants. Cela n’a pas l’air important mais il me semble au contraire qu’il faut signaler ces détails quand on sait que la plupart des party-game se contentent du strict minimum et ne soignent pas vraiment leur esthétique. Beaucoup également ne soignent pas leur gameplay, ce qui une fois encore n’est pas le cas de Let’s Tap. L’idée est on ne peut plus simple, il s’agit de déposer la Wiimote sur une "Tap Box" (boite en carton) et de tapoter/taper sur cette même boite pour provoquer des actions dans le jeu. La télécommande de Nintendo capte les vibrations produites par nos coups et offre ainsi au joueur un rendu franchement accrocheur. Dans l’ensemble, le gameplay répond bien et on ne déplore quasiment aucune erreur de retranscription de nos mouvements. En clair, ça marche vraiment bien. Tap Runner & Silent Blocks Au total donc, le jeu nous propose 5 modes à explorer. 5 petits jeux, il faut bien l’avouer, c’est un peu maigre. On en fait vite le tour et même si l’intérêt du mode multi-joueurs est primordial dans un tel soft, il n’en demeure pas moins que l’assiette que nous propose Prope n’est pas vraiment garnie même si on pourra débloquer quelques bonus. Faisons donc un rapide tour de ces petits jeux pour voir ce qu’ils valent dans le détail. Probablement le meilleur titre de la sélection, Tap Runner nous propose une course entre plusieurs personnages avec comme objectif d’arriver bien évidemment premier. Seulement les tracés sont semés d’embûches. Haies, trous, fils pour équilibristes…de quoi vous faire perdre un temps précieux. On tapote légèrement pour faire avancer notre personnage et un peu plus fort pour le faire sauter. C’est tout. Il faut prendre l’habitude mais le gameplay une fois maîtrisé on en redemande…surtout à plusieurs. Silent Blocks est une sorte de Jenga-like. En effet, le joueur découvre une tour composée de formes géométriques plates qu’on dirait en plastique. Le but est là encore très simple, il suffit d’enlever un à un les éléments de la tour sans que celle-ci s’affale de tout son long par terre. Un trophée trône en haut de la tour, il ne faut pas qu’il tombe sinon le joueur ayant déclenché l’infamie perd. Pour jouer, il faut d’abord sélectionner un bloc (arrêter une sélection automatique qui défile de haut en bas) puis choisir une direction (stopper la rotation à 360% d’une flèche partant de la pièce sélectionnée) pour extraire notre pièce. Ensuite, il n’y a qu’à tapoter pour enlever l’objet sans tout faire tomber. Sympathique même s’il faut le reconnaître la physique du jeu n’est pas vraiment satisfaisante. Rythm, Bubble & Illustrate Rythm Tap ressemble lui étrangement à un Donkey Konga. Des cercles défilent horizontalement alors qu’une musique se fait entendre. Le joueur doit taper au bon moment mais surtout à la bonne intensité. Faiblement, moyennement, bien fort. On ne ressent pas toutes les sensations que l’on pouvait avoir avec les bongos de Nintendo et au final le jeu s’avère bien moins riche que ses concurrents directs. Néanmoins, le tapotage fait son effet et les musiques typiquement japonaises et décalées nous poussent à sourire. Bubble Voyager est un shoot-them-up assez réussi en solo mais complètement raté en mode multi. L’idée, en mode un joueur, est d’avancer dans un scrolling horizontal en tapotant quelques fois pour que notre personnage ne tombe pas et de taper plus fort des deux mains pour lâcher des missiles. Même si ça n’a rien d’extraordinaire, le tout fait son petit effet sauf lorsque l’on joue à plusieurs puisque le mini-jeu devient une sorte de combat en arène où le gameplay ne ressemble plus à rien. Dommage. Le dernier mode, enfin, est l’Illustrateur. Un mode surprenant puisqu’il ne nous propose aucun objectif, disons qu’on est plus dans la contemplation que le jeu. Plusieurs scènes sont proposées (une mare avec des poissons, une feuille pour dessiner, une toile pour peindre…), le joueur n’a qu’à taper comme il le souhaite pour déclencher des actions. Même s’il n’y a pas d’objectif, il faut avouer que cet ovni nous scotche et nous amuse quelques temps. Trop courts malheureusement puisqu’après la découverte d’un tel mode on n’y reviendra pas forcément. Apparats soignés Musicalement le titre joue à fond la carte de la J-Pop. C’est un choix et c’est clair qu’il ne plaira pas à tout le monde, mieux vaut le savoir avant de se ruer sur le titre sinon vous risquez d’être déçu si ces airs colorés vous révulsent. En faisant abstraction de la chose, je dois l’avouer, les musiques donnent une certaine pèche au titre. La réalisation globale du soft est de bonne facture. On est parfois même surpris de voir un aussi beau rendu comme certains modes du jeu Illustrateur. Même si l’esthétique est minimaliste, on a soigné les différents modes chez Prope pour proposer une expérience encore plus agréable. Le jeu n’est malheureusement pas bien long. En deux heures, maximum, on aura fait le tour de tous les mini-jeux et des différents modes qui les constituent. 5 petits jeux, c’est bien trop court en solitaire et maigrelet pour jouer à plusieurs. Résultat la durée de vie chute grandement.
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