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![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Mushroom Men : La Guerre des SporesA propos
Mushroom Men habite un monde qui s'active pendant notre sommeil et alors que nous, les humains, regardons ailleurs. Nous les surplombons et vaquons à nos occupations sans prêter la moindre attention à la guerre qui fait rage juste sous nos pieds.
Après le passage de la comète les scientifiques ont conclu que l'étrange poussière verte était inoffensive pour la planète. Personne n'a remarqué que les plantes minuscules et les champignons se comportent bizarrement. Champignons, cactus, fleurs et vignes se sont éveillés à la vie. Des tribus se sont vite formées, construisant des nations de plantes et champignons et de fait la guerre fut déclarée ! Mushroom Men fait voir aux joueurs le monde d'un point de vue surréaliste, celui d'un 'homme champignon' de 7 centimètres. Tel un courageux 'bolet' le joueur décime ses ennemis en transformant bibelots et déchets en armes et en outils.
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En voilà qui ont pas mal halluciné !
Après la tarentule et le scorpion c’est autour des champignons de se voir torturer par les neurones dévissés de nos chers développeurs ! Toutefois, cette fois-ci nous sommes en pleine fiction étant donné que suite au crash d’une météorite, faune et flore ont subit des mutations génétiques pour le moins extraordinaires. Celles-ci leur ont en effet attribué une évolution physiologique telle que l’on peut observer chez l’être humain, mais aussi toutes sortes de pouvoirs et agilités dont certaines espèces, se servent pour semer la terreur. C’est alors que dans la version Wii nous allons prendre part à la guerre des spores. Un jeu d’action/plateforme où l’on y trouve également une bonne dose d’exploration, et dans lequel on incarne Pax, un jeune de la tribu des Morilles. L’aventure, débute elle par un tutorial se situant dans votre village. Un sage vous y apprend les préceptes pour ensuite vous demander de saisir un mystérieux cristal, et c’est là que la catastrophe se produit ! Au contact de la pierre notre Héros l’absorbe et voilà qu’on nous demande d’en retrouver expressément une autre et de la ramener au plus vite ! Commence alors un périple, où très vite Pax se rencontre qu’il doit avoir un souci, car à chaque fois qu’il rentre en contact avec l’un de ces objets, il l’absorbe. Un peu plus tard on apprend même qu’en faisant cela on deviendra plus fort alors bien sûr, on cherche à explorer chaque niveau pour récupérer tous ces items. Mais cela devient vite rébarbatif, faute au gameplay peu évolué dilué dans un peu de goût douteux… Un gameplay au final peu abouti...
Côté prise en main, c’est plutôt immédiat et correct. Le duo est employé de manière traditionnelle pour contrôler notre champignon. On peut ainsi le faire sauter mais aussi le faire planer. Cette action est très utile car on se retrouve constamment dans des décors surdimensionnés pour notre petite taille (d’où aussi la référence à Deadly Creatures). Il faudra donc voltiger pour atteindre un endroit convoité ou bien, utiliser votre main collante [Comme celle que certains d’entre vous se souviendront avoir sévit durant un court laps de temps durant leur enfance…]. Ce dernier mouvement est plutôt fun du fait qu’on puisse s’agripper à certains éléments du décor très éloignés de nous, en les pointant simplement avec viseur de la Wiimote. L’emploi du viseur ne s’arrête pas ici puisqu’il sert aussi à actionner des mécanismes à distance, soulever et balancer de façon maladroite des objets. Cet aspect plateforme/exploration amuse car pour venir à bout des ennemis, il est parfois possible d’utiliser ses méninges au lieu d’aller s’y frotter au corps à corps. On peut par exemple éliminer des lapins agressifs en leur faisant tomber des objets sur la tête, mais attendez-vous tout de même à vous battre souvent contre de plus petits spécimens. Taupes, araignées, abeilles, on affronte aussi d’autres races de champignons comme les Amanites, Bolets ou Lépiotes. En revanche le système de combat est très rudimentaire car si on peut placer une esquive via une roulade, on doit se contenter pour le reste de balancer sa télécommande. Un mouvement au sol, un en l’air, un chapeau qui fait office de bouclier c’est très maigre et ce n’est pas l’utilisation du viseur pour dire d’achever un ennemi en mauvaise posture qui relève le débat. C’est bien dommage, car des armes il en existe un paquet… Du combat trop peu extravagant…
Ainsi, ces dernières sont réparties en quatre catégories. Sept armes tranchantes pour dire de tailler dans le lard, pour autant de perforantes et de contendantes. Certaines sont plus efficaces contre certains ennemis mais toutes sont à utiliser de la même façon. A noter qu’il existe encore les armes spéciales qui sont soumises à la gestion de munitions. On trouve là par exemple une scie-circulaire ou un lance-flamme. Pour débloquer tout cet arsenal, l’idée ici est d’explorer les niveaux à la recherche de capsules qui, une fois détruites, vous offrent un matériau qui peut rentrer dans la fabrication d’une nouvelle arme. Malheureusement, tout ceci se fait de manière automatique, on vous préviendra juste lorsqu’une nouvelle arme pourra être débloquée. Un système de combat pas très divertissant donc, et devenant même de plus en plus rébarbatif. La réalisation quant à elle ne casse pas non plus des briques. Un visuel assez grossier avec pas mal d’aliasing parfois. Les boss sont par ailleurs vraiment décevants dans le sens où ceux-ci sont très peu convaincants dans leurs attitudes et ressources pour vous en faire baver. Il y a bien tous ces petits mécanismes qui ajoutent une belle interactivité aux décors ; on pense là aux différents assesseurs et mini-jeux auxquels on est confronté. Le level-design est assurément tortueux mais pensez bien que cela ne suffit pas à faire illusion très longtemps face aux lacunes du système de combat ainsi qu’une mise en scène pas très convaincante malgré les effets de caméra. On trouve bien cinq mini-jeux cérébraux dans les options ("Solitaire", "Pachinko", "Fronde", "Memory" et "Chariot") mais qui là encore héritent d’une réalisation très moyenne.
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