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Overlord : Les Larbins en FolieA propos
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Overlord : Les Larbins en FolieToute l'actualité
Focalisation sur les larbins
Après son passage sur les consoles de salon, la seconde salve d’Overlord décide de frapper également sur la Nintendo DS. L’idée peut faire peur mais les développeurs de Climax ont décidé de reprendre la formule à zéro et de proposer ainsi une expérience totalement différente rien que pour les joueurs nomades. Le résultat est loin d’être satisfaisant, tout juste moyen, la formule ne prend jamais vraiment. Pour cet épisode spécial DS, on retrouve une fois de plus l’Overlord régnant en maître sur son trône et sa horde de larbins à son service. Quand je dis « horde », j’exagère un peu. En fait, on ne contrôle que quatre larbins en tout. J’ai nommé Tison, Rognon, Fétide et Hocus. Il s’agit de l’élite des larbins. Chacun a, bien évidemment, sa spécificité. Tison peut envoyer des boules de feu et ne craint pas les flammes, Fétide balance des gaz et résiste aux évanescences toxiques, Rognon est le bourrin de service et Hocus n’a pas peur de l’eau. Ainsi, on tient quasiment à l’identique les caractéristiques des larbins des versions consoles de salon. Seulement, dans cet épisode pour portable, ce n’est pas l’Overlord qui est mis en avant mais plutôt les larbins et les malheurs qui s’abattent sur votre royaume. Par exemple, une infection qui touche tous les villageois et que l’on va devoir soigner. On s’intéresse donc à des espèces de petites histoires, problèmes divers, à régler dans la contrée. Quand je dis que pour cet opus on se focalise sur les larbins, je ne mens pas. L’Overlord n’apparaît jamais sur l’écran de contrôle. On ne voit que nos larbins. Chaque mission est introduite par une scénette composée d’images fixes et de dialogues joyeusement crétins. Le joueur prend donc beaucoup de plaisir à suivre les aventures des larbins, toujours aussi idiots, et des problèmes qu’ils rencontrent. Autre angle d’attaque pour le scénario, un bon angle pour être honnête. Beaucoup d’énigmes et de la réflexion Le principe de base d’Overlord, que l’on pourrait rapprocher d’un Pikmin, a lui aussi changé sur DS. Fini donc le contrôle des larbins via le seigneur du Mal, ici c’est le larbin lui-même que l’on incarne. On choisit donc, selon les situations, un des joyeux lurons nommé ci-dessus pour partir à la castagne. Seulement, le titre n’est pas qu’un joyeux défouloir, loin de là, il met en avant des énigmes souvent intéressantes qui viennent étoffer l’expérience du joueur. En fait, si l’on devait trouver un jeu-modèle à cet Overlord : Les Larbins en Folie, on irait beaucoup plus volontiers voir du côté d’un Lost Vikings que d’un Pikmin. En effet, le soft met clairement l’accent pour cette mouture spéciale DS sur les énigmes. Chaque niveau propose son lot de prises de tête. Trouver comment faire accéder tel endroit à tel larbin, comment pousser ces pierres, atteindre ce levier inaccessible. Les énigmes sont nombreuses mais n’ont rien d’insurmontable. Elles sont abordables mais montent en difficulté petit à petit. Il faudra donc utiliser, selon le lieu où l’on se trouve, un des quatre larbins pour surmonter l’épreuve. Le tout se joue au stylet mais ne répond pas franchement bien. Pour les actions de base comme faire avancer son larbin, pas de grandes difficultés, mais dès que l’on cherche à accomplir quelques réalisations plus ambitieuses (actionner un levier, balancer des pouvoirs spéciaux) on se retrouve devant des petits problèmes de reconnaissance qui gâchent l’expérience de jeu. On est loin de la catastrophe mais ces petites erreurs desservent le soft. Au total, c’est 6 régions que l’on devra parcourir avec plusieurs niveaux pour chacun d’entre elles. L’écran du haut affiche une carte assez précise, celui du bas la zone d’action. On retrouve les puits permettant d’appeler les créatures mais également quelques bonus à côté de cette aventure principale. Des illustrations à débloquer, les cinématiques et la fameuse larbinopédie qui classe tous les monstres rencontrés. Un rendu peu attrayant Pour ce qui est de la bande-son, ce Overlord : Les Larbins en Folie se défend petitement. Nos oreilles ne souffrent pas trop mais ne risquent pas de rencontrer de magnifiques thèmes au cours de l’aventure. On écoute sans trop écouter, comme bien souvent malheureusement et résultat on en ressort sans se souvenir d’un seul thème. C’est triste, non ?
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