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Rygar : The Battle of ArgusA propos
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Rygar : The Battle of ArgusToute l'actualité
Action/Aventure PS2 sur Wii
Rygar est également une relique du jeu vidéo qui débarque sur Wii. On ne se trouve pas là dans la catégorie Console Virtuelle bien que le titre original soit sorti sur quelques unes des plateformes que l’on recense sur le service de téléchargement, mais dans celle des "Wiimakes" tel qu’on les surnomme, puisque Rygar : The Battle of Argus est l’adaptation de Rygar : The Legendary Adventure apparu sur PS2 fin 2002 / début 2003 selon la zone, tout comme un certain Metroid Prime sur GameCube. En aparté, la comparaison ne s’arrête pas ici car on trouve dans le jeu de Tecmo un level-design ainsi que des mécanismes d’exploration relativement similaires. Ce parallèle s’interrompt toutefois ici car si le mysticisme est présent dans Rygar, on n’observe à aucun moment le niveau de finition du gameplay, ni la profondeur de l’indélébile background du jeu conçu par Retro Studios. Notre périple se situe sur Argus, mystérieux royaume d’inspiration gréco-romains qu’il va falloir explorer pour empêcher le mal de s’y répandre un peu plus, et alors permettre au monde d’échapper au chaos. Vous êtes Rygar, brave guerrier, véritable gladiateur de son statut qui s’apprête à recevoir la couronne de laurier des mains d’Harmonia, princesse d’Argus. Toutefois, à peine la cérémonie débute que surgissent des êtres mi-homme mi-mutant surnommer les Titans. Ceux-ci mettent la pagaille, s’emparent de la jeune femme et mettent notre héros hors d’état de nuire après que celui-ci tombe dans le néant, d’où il est néanmoins tiré par une déesse qui alors lui offre le Diskarmor, le bouclier des dieux. Très vite on apprend qu’il existe d’autres Diskarmor qu’il nous faut retrouver, avant les maîtres Titans tout du moins, qui eux en ont besoin pour accomplir une prophétie… Attention, caméra de surveillance !! Nous voici alors lancé dans ce jeu d’action/aventure où, premièrement, on a un peu de difficulté à se familiariser avec une gestion de caméra conçue à base de points de vue figés dans l’espace temps, à la manière d’un système de surveillance. On se sent davantage spectateur qu’acteur. Si ça marche pour un jeu d’aventure où l’on va se concentrer sur les énigmes et l’histoire, pour un titre qui propose des systèmes de combat et de plateforme avancés, on aurait préféré une caméra qui participe au dynamisme. L’interactivité avec les décors est toutefois supérieure à cela puisqu’on va pouvoir détruire pas mal de structures pour y trouver bonus, power-ups, guérison et passages secrets. On peut utiliser la glissade après l’avoir gagné pour se faufiler dans d’étroits passages, sauter d’un endroit à un autre parce que tout même l’aspect galipette est relativement présent. Et puis, au fil du temps le "level-up" fait qu’on débloque donc gestes et pouvoirs. Ceux-ci nous permettent d’exécuter des combos pour nos Diskarmors de plus en plus puissantes, et encore d’utiliser la spécificité unique à chacun (eau, feu…) pour, par exemple, franchir une barrière. Mais, de nouvelles aptitudes apparaissent encore. Comme celles qui nous permettent d’emprunter les raccourcis ; on pense là par exemple aux points de suspension qui flottent dans l’air et sur lesquels il est possible de se balancer à la manière d’un tarzan, ou ses fameux téléporteurs qui donnent accès à un coin et l’autre du royaume en un clin d’œil. Tout ça est sympa mais pas très frais, d’autant plus que la fluidité de nos mouvements est aux abonnés absents. Heureusement, le système de combat est là pour nous empêcher - tant bien que mal - de sombrer dans un profond sommeil… Le marchand de sable n’est pas loin En effet, manier le Diskarmor à cela de bon qu’il existe une large panoplie d’enchainements, qui de plus est enrichie par la possibilité de customiser nos boucliers. En tout ce sont trois Diskarmor qui sont à récupérer. On balance notre chaine au bout de laquelle est attaché la féraille, plus ou moins selon l’arme afin d’être aussi efficace en portée, mêlée ou entre les deux. Il est possible de switcher de l’un à l’autre avec la croix et donc, de leur greffer jusqu’à quatre pierres magiques. Celles-ci ont un effet sur la puissance, la défense, la résistance, la magie aussi puisque Rygar bénéficie d’une jauge à cet effet. Il existe de nombreuses pierres et pour toutes les trouver, il faudra tout casser. Dans ce système de combat si on parvient à être technique dans nos enchainements, on ne peut que regretter le manque d’enthousiasme de nos adversaires. Ils sont un peu mous bref, entre ça et les petits problèmes de placement ce n’est jamais très grisant. Je ne vous parle pas de la mise en scène des boss qui, s’ils sont assez volumineux, ne vous demande pas de connecter un autre neurone que celui de "taper". En fait, on a plus l’impression qu’avec cette adaptation Tecmo tente de se faire la main sur le hardware Wii. Les backgrounds sont dans l’ensemble jolis, parfois même fins et le tout avec très peu d’aliasing. Les phases de chargement entre les différentes parties de l’île se font ignorées, à tel point d’ailleurs qu’on a de ce côté-ci une impression de liberté agréable. L’histoire, sous ses aires de tragédie à l’eau de rose, nous est racontée à la fois avec des cinématiques in-game et pour ceux qui souhaitent en apprendre plus, des parchemins et autres manuscrits que l’on récupère dans les décors. N’oublions pas aussi l’introduction du mode "Gladiateur", qui consiste en un mode survival plutôt ennuyeux où l’on enchaine les monstres avec le bouton "A" et des mouvements de Wiimote, contrairement au mode Conquête (histoire) où là c’est plus technique avec les boutons pour une infime partie de balancés.
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