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TestCursed Mountainpar Shaka CoregamerInfosCursed Mountain
Cursed MountainA propos
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Cursed MountainToute l'actualité
Cursed Mountain va nous faire voyager !
Édité par Deep Silver, Cursed Mountain sur Wii était attendu par de nombreux observateurs, en raison de son style vraiment pas commun. Là où tous les Survival-Horror se déroulent dans des villages (Silent Hill, Resident Evil) ou des maisons hantées (The Calling, Fatal Frame...), CM nous entraîne dans une aventure vraiment rafraichissante puisque se déroulant dans l'Himalaya, en haute montagne. La culture Tibétaine sera le fil conducteur de l'histoire qui, pour mémoire, concerne deux frangins. Le plus jeune, Frank Simmons, disparu et parti à la recherche d'un « trésor ». L'ainé, Eric, volant au secours de son insoucieux de frère. Légendes, incantations et mondes parallèles, Cursed Mountain va vraiment nous dépayser ! D'entrée, c'est l'ambiance générale du soft qui fascine. Arrivé dans un village déserté par ses habitants pour cause de « mauvais sort », on est immédiatement captivé par l'atmosphère très « mystique » du jeu. La bande sonore y contribue grandement. Composée essentiellement de chants Tibétains (dont les fameux Mantra) et de sonorités monocordes, elle permet au joueur de se sentir instantanément intégré dans l'aventure. A vrai dire, dès le début, l'angoisse nous gagne. Une angoisse qui ne quittera quasiment jamais le joueur durant toute l'aventure. Et pourtant, à ce stade là du jeu, aucun phénomène de « Poltergeist » ne sait encore manifesté. On débute progressivement, en visitant le village et les maisons abandonnées qui le composent. Habitations quelques fois jonchées de cadavres en décomposition....Cela donne le ton ! Une ascension des plus mystiques ! C’est alors que l’on se rend vite compte que les habitants sont partis précipitamment au point de quitter leur table en plein repas. Les denrées alimentaires étant pourries et infestées de mouches, on comprend vite qu'il n'y a plus âme qui vive dans le village...Mais qu'à t'il bien pu se passer, occasionnant un tel vent de panique chez les habitants ? Après ces quelques découvertes relativement « glauques », vient le moment de trouver notre première « arme ». Un simple piolet, du moins de prime abord. Accessoire basique qui va pourtant nous permettre de nous défendre face aux premières attaques ennemies. Rapidement, il sera possible d'apprendre de nouveaux sorts afin d'utiliser des pouvoirs magiques et autres puissantes prières. D'autres outils seront également disponibles au fil de notre évolution. Évolution rendue possible, entre autre, par la présence d'un Moine Tibétain un peu plus courageux et surtout, plus puissant que ses homologues. Ce dernier viendra en effet, régulièrement, nous donner de précieuses informations sur les esprits rencontrés et la façon de les affronter. Puis, petit à petit, l'ascension va débuter. On ressent au fur et à mesure, le froid qui s'intensifie et le vent qui se fait de plus en plus fort. Les mouvements de Éric sont, eux aussi de plus en plus lourds et saccadés. Après le village, de nombreux environnements vont s'enchainer : Un hameau, un temple immense, une cité hébergeant des religieux Tibétains. Des lieux toujours aussi angoissants et intéressants à visiter. Il faudra ensuite se préparer pour affronter cette immense montagne qui sera, dans un premier temps, accessible par un chemin tortueux. Certains passages exigeront même d'escalader des parois rocheuses. Voyage entre les mondes... Parallèlement à cette ascension, les « esprits » rencontrés seront de plus en plus féroces et nombreux. Vous devrez donc sans cesse assimiler de nouvelles prières et collecter de précieuses informations dans les nombreux livres et carnets présents durant votre évolution. Toujours à la recherche du « frangin », on en apprendra de plus en plus sur cette mystérieuse malédiction et sur la religion Tibétaine avec toutes les croyances qu'elle comporte. On notera d'ailleurs l'exceptionnel travail de recherche réalisé par l'équipe de développement qui propose un scénario palpitant et 100% fidèle à son modèle original. Vraiment passionnant pour peu que l'on apprécie ce type de sujet... C'est d'ailleurs cet aspect de Cursed Mountain qui permet au jeu de Deep Silver de se démarquer de la concurrence. Là où la plupart des Survival nous font rencontrer des personnages tirés « d'histoires fantastiques » (Loups-garous, Morts Vivants), CM ne fait que s'inspirer de faits jugés réels par les membres de la communauté Tibétaine. Les premiers adversaires seront d'ailleurs, tous, de simples âmes d'êtres humains perdues entre deux mondes. En plus de l'environnement bien réel (L'Himalaya), absolument tout ce qui compose le jeu est tiré d'écrits existants. Le joueur disposera d'ailleurs toujours du « libre arbitre » en ce qui concerne le vécu de situations à priori paranormales. Oui, car, l'altitude aidant, la fameuse « ivresse des sommets » pourrait aussi expliquer bien des choses...De quoi satisfaire les personnes les plus « cartésiennes », comme celles croyant aux esprits et mondes parallèles. Concrètement, cette frontière réel/surnaturel porte le nom de « bardo » dans le jeu. Ainsi, d'une simple pression sur le bouton "Z" du nunchuk, il est possible de « passer » dans ce monde parallèle afin d'affronter les divers fantômes (Alpinistes disparus, Moines Tibétains décédés...). Dans certains cas, notre héros est également transporté dans un autre monde (faille des ténèbres), ressemblant étrangement à celui que nous pourrions créer dans nos pires cauchemars, mais qui pourrait également s'apparenter au monde des enfers… Une ambiance fabuleuse et hallucinante... Un monde dans lequel les adversaires appartiendront à une catégorie supérieure portant le doux nom de « démons ». Encore une fois, l'ambiance se dégageant du jeu lors de ces phases est parfaitement bien rendue et permet de « maintenir » le joueur captivé. Car il faut bien dire que lorsque l'on accroche au thème (pas gagner pour tout le monde, je vous l'accorde...), il est bien difficile de « décrocher ». L'aventure défile avec fluidité et parvient à surprendre constamment le joueur, toujours avec cette ambiance qui fait la différence... Dans de nombreux passages, on se sent clairement « mal à l'aise ». On finit même par croire sérieusement à toutes ces légendes, ce qui, vous vous en doutez, contribue pleinement à donner des sueurs froides au joueur. L'impression de « faiblesse » face à l'immensité de la montagne (On se sent vraiment en altitude...) mais, aussi, face au froid de plus en plus tétanisant et le manque cruel d'oxygène contribuent également à enrichir l'histoire. Tout a été mis en œuvre pour que l'on se sente de plus en plus faible face à l'adversité. Comme dans un combat opposant David à Goliath. Le résultat est carrément hallucinant ! L'approche du sommet (soit plus de 8000 mètres) se fait elle aussi dans l'émotion avec, une nouvelle fois, une bande sonore vraiment bien étudiée. Cette dernière semble suggérer que le joueur serait en train de se rapprocher du paradis...Une musique à la fois rassurante et apaisante, en parfaite osmose avec le paysage, mais en totale opposition avec la difficile ascension à laquelle se livre Éric. Comme si notre héros se mourrait petit à petit, de plus en plus engourdi par le froid et la fatigue. Encore une fois, l'ascension semble nous rapprocher, pas à pas, d'un monde inconnu et à la frontière du réel... Conscient, inconscient, il devient très complexe de différencier les deux...On nous suggère des choses mais rien n'est réellement avéré. Jamais un jeu vidéo n'était parvenu à nous faire vivre de telles émotions. Quelle expérience !!! Petites fausses notes, mais tant pi... Derrière ce beau tableau mettant en valeur les qualités scénaristiques et sonores du film, se cachent malgré tout des défauts... On commencera par le moins « gênant », à savoir l'aspect visuel du soft. N'ayez crainte, le jeu n'est pas horrible, loin de là. Malgré tout, on sent bien que l'équipe de développement n'est pas parvenue à tirer le plein potentiel de la machine. Deep Silver ne possède pas le budget d'un Capcom ou un Sega, c'est une évidence... D'autant que le choix d'environnement du titre, plus linéaire que celui de ses concurrents, ne facilite pas la tâche. Passons malgré tout sur ce point qui ne remet en question à aucun moment la qualité de l'aventure. Le seul défaut vraiment gênant du jeu se rapporte au Gameplay. Ne posant absolument aucun problème jusqu'à la moitié du titre, cela se corse lorsque les ennemis deviennent plus féroces, demandant au joueur une parfaite maitrise de ses actions. Afin de vaincre les opposants, il vous faudra effectuer divers mouvements suivant l'exemple indiqué à l'écran. Via la Wiimote et le Nunchuk, ces mouvements vous permettront de venir à bout des fantômes, à condition de réaliser ces derniers à la perfection. Concernant la Wiimote, pas trop de problèmes. La télécommande Wii répond plutôt bien. Par contre, côté Nunchuk, je vous garantis que les moins patients d'entre vous risquent de projeter leurs manettes dans la pièce ! Il sera nécessaire parfois de s'y reprendre à trois ou quatre fois, avant de réussir le mouvement demandé. En pleine action avec 5 ou 6 esprits ultra-rapides se jetant sur vous, cela peut clairement vous être fatal ! Quel dommage ! Cet aspect finit par « casser » un peu le rythme de l'aventure, en particulier vers la fin du jeu. Pas de quoi hésiter sur l'achat mais tout de même un paramètre préoccupant. L'ajout du Wii Motion Plus aurait permis d'effacer ce défaut...Mais il est vrai que la compatibilité avec l'accessoire aurait également obligé Deep Silver à reporter la date de sortie de son jeu... Il est donc fortement conseillé de bien régler la sensibilité en adaptant cette dernière à la luminosité ambiante, selon la période de la journée à laquelle vous jouerez. En dehors de ce « problème », la jouabilité est bonne. Le personnage se dirige avec aisance. Une pression sur le bouton "C" du Nunchuk permettra même d'accélérer la cadence tandis que le joystick correspondra avec le déplacement de ce dernier. La Wiimote permet de pointer adversaires et objets. La gâchette sert à tirer alors que le bouton "A" permet d'effectuer diverses actions (Comme figer un adversaire afin de lui envoyer un sort). Enfin, le bouton "–" donne accès à l'inventaire dans lequel seront répertoriés vos armes, objets, indices et messages récoltés au cours du jeu. Lors de phases « spéciales » comme l'escalade, il suffira d'utiliser le stick du nunchuk pour se diriger et agiter le duo de façon synchronisée, afin de monter avec davantage de rythme.
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