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TestSonic Classic Collectionpar ZaKuadaInfosSonic Classic...
Sonic Classic CollectionA proposSonic Classic Collection permet aux nouveaux comme aux anciens fans de foncer à toute vitesse à travers les zones tant appréciées des quatre titres originaux sur Mega Drive. Optimisé pour tirer pleinement parti de la console Nintendo DS, Sonic Classic Collection comprendra un système de sauvegarde utilisable à n’importe quel moment -une première dans l’histoire de la série- permettant d’apprécier le jeu n’importe où et n’importe quand ! Les joueurs auront également la chance d’étendre leurs connaissances de l’univers Sonic avec une multitude de bonus, parmi lesquels des vidéos et des images à collectionner. (Source : SEGA) Sonic Classic CollectionToute l'actualitéHéros sans peur et sans reproche Depuis de nombreuses années les compilations à base de jeux Sonic fleurissent sur à peu près toutes les plateformes. Récemment, PlayStation, X-Box, GameCube, PC, quant à la Wii (hors retro-compatibilité GC) ça se déroule pour le moment uniquement sur la Console Virtuelle. C’est aujourd’hui le tour de la DS de recevoir l’ami hérisson dans un habit old school qui lui va toujours aussi bien. Sonic Classic Collection regroupe alors les trois premiers jeux de l’avènement Sonic, Sonic & Knuckles l’extension du troisième volet, sans oublier la possibilité de refaire l’épisode 1 et 2 de Sonic the Hedgehog avec en main l’échidné rouge comme nous le permettait à l’époque le fameux « Lock-on ». Cette compilation est sympa du fait qu’elle ne va pas s’attarder sur les spins off, pour au contraire se focaliser sur la base, une mascotte indomptable qui fonce pour le fun, un certain goût de la justice, et peut-être aussi en quête d’identité. L’identité pour le joueur, elle, est difficile à ressentir tant dans Sonic on ne s’attarde pas sur l’histoire. C’est le jeu vidéo d’époque, quelques mots qui positionnent dans le rôle et c’est parti ! Un gameplay simple, efficace, à la pointe de la technologie et aussi arrogant que peut l’être son héros, c’est comme ça après tout que SEGA a retapé son image pour parvenir à véritablement se démarquer du leader qu’était Nintendo, et ainsi occuper une place de choix auprès de joueurs qui certainement quittaient l’âge « enfant », mais aussi participaient à la petite mort des ordinateurs personnels fait pour jouer. On est là encore au démarrage, en plein dans le début de l’ère MegaDrive, console pour laquelle Sonic était aussi une vitrine technologique, avec d’autres. Cette compile ne regroupe finalement que les quatre petites premières années de la licence soit 1991,1992 et 1994. Pas de Sonic Advance donc, ce qu’auront bien le droit de regretter les nostalgiques GameBoy. Foncer pour le fun et la liberté ! L’histoire de Sonic commence en jeu vidéo alors que le tortionnaire Dr. Robotnik - le primo antagoniste de la série - capture d’inoffensifs animaux pour en faire de monstrueux robots à sa botte. Pour stopper le mal, Sonic doit - dans le 1er jeu - parcourir quelques six « zones » qui se décomposent chacune en trois « Actes » où les ennemis robots rencontrés peuvent être libérés en les attaquants. Notre héro, grâce à ses chaussures supersoniques, cour de plus en plus vite à mesure qu’il avance dans le décor, mais dès qu’il se fait toucher perd la vitesse accumulée. Mieux vaut donc être agile mais heureusement pour se défendre dans ce milieu qui lui est hostile, Sonic peut tourbillonner sur lui-même. Un saut suffit pour se protéger dans le cas où l’on veuille accéder à une plateforme, et au sol nous avons à disposition l’attaque et la course tourbillon qui permettent de s’adapter de manière intuitive à l’architecture du paysage, ou level design. N'oublions pas les légendaires bumpers qui permettent à notre ami de se propulser et d'en mettre plein la vue lorsqu'il emprunte, enchaine looping et autres rampes tel un skateur venu de l'espace. Sonic the Hedgehog propose donc un gameplay particulièrement fluide et grisant, mais aussi un rythme de progression que l’on peut soi-même moduler. Ainsi, le joueur a en stock 10 minutes pour boucler un acte, alors que celui-ci peut être traversé en une poignée de secondes. L’intérêt de prendre, un peu, son temps est de récupérer un max d’anneaux, et en même temps explorer les niveaux qui sont des plus complexes et ingénieux. 100 anneaux récupérés offre une vie supplémentaire, et à l’inverse, si vous vous faites touchez alors que vous n’avez pas d’anneau, et bien vous en perdez une. Ainsi, les anneaux sont un élément central du jeu de plateforme de SEGA car ils illustrent de fort jolie manière la vie fragile du héros. Un cœur sur lequel le joueur a en quelques sortes un pouvoir de réanimation du fait qu’il puisse récupérer les anneaux qui se dispersent à l’écran lorsqu’il est touché, tout simplement génial ! Ne sous-estimez pas la folie Robotnik ! Par ailleurs, le nombre d’anneaux avec lequel on termine le niveau rentre en compte pour le scoring, mais il faut aussi savoir qu’il peut permettre de récupérer toutes les émeraudes du chaos qui rendent possible, à partir du second épisode, la transformation « Super-Sonic ». Cette transe consomme des anneaux à l’utilisation mais permet à notre héros d’aller encore plus vite, plus haut et d’envoyer des éclairs. Enfin, dans les niveaux on trouve bien sûr des power-up comme le super-anneau qui en donne dix de plus, la super chaussure pour aller plus vite, l’invincibilité, le bouclier et la vie bonus. Et puis, il n’est pas rare de rencontrer Dr Robotnik en route avant la rencontre finale qui donne lieu à la fin du jeu. Sur ce dernier point, on laisse la découverte au joueur puisque ces manifestations évoluent d’un jeu à l’autre. Sachez toutefois que les efforts sont souvent récompensés dans Sonic, plus qu’on ne l'a observé durant la "dernière décennie" dont nous vivons certainement les dernières heures aujourd'hui. En quatre années SEGA est parvenu à améliorer sans cesse le gameplay. Dans le second épisode on voyait l’apparition de l’attaque chargée qui permettait un redémarrage rapide, la transe super-sonic comme déjà dit. A partir du second volet on note aussi l’apparition du personnage Tails, de nombreux niveaux, ainsi qu’une option multi-joueurs qui n’est malheureusement pas présente dans cette adaptation DS. Dans le troisième épisode nous savourions une vue 3D pour les warp zones, et découvrions Knuckles bien sûr qui offrait encore de nouvelles perspectives, approches du gameplay que l’on peut tout particulièrement apprécier dans Knuckles in Sonic 1, et 2. L’évolution de l’histoire s’est elle accompagnée de traits du visage toujours plus agressifs pour Sonic. Normal me direz-vous quand on a faire à un antagoniste dont l’hégémonie a des effets de plus en plus cataclysmiques ! Au final Sonic Classic Collection demeurre un incontournable sur DS, même s’il s’agit d’une adaptation bête et méchante, qui souffre par ailleurs de quelques ralentissements.
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