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TestWario Ware D.I.Y.par MartinInfosWario Ware D.I.Y.
Wario Ware D.I.Y.A proposIl est un peu timbré avec sa moustache, mais impossible d'oublier l'avalanche de micro-jeux de fou qu'il nous a offert au fil des ans. Le voilà maintenant de retour avec WarioWare D.I.Y., le dernier titre de la série des Wario Ware, compilations de micro-jeux complètement déjantés. Seulement cette fois, il y a une nouveauté alléchante : vous pouvez créer vous-même vos propres micro-jeux ! D'où son titre : Do It Yourself (à faire soi-même)... (Source : Nintendo) Wario Ware D.I.Y.Toute l'actualité
Maintenant, fais les toi même !
Ce cher Wario, ennemi juré et maléfique de Mario, nous revient sur DS pour de nouveaux délires tout frais. Peu avare en absurdités complètement barges, mais plus radin sur la finesse, ce gros bonhomme aussi jaune que mesquin nous a déjà arrosé de mini-jeux bien souvent hilarants, et compte bien réitérer ses méfaits. Cette fois néanmoins, le principe est annoncé en grandes pompes : ce sera à nous-mêmes de créer nos propres mini-jeux ! Grosse flemmardise de la part des développeurs, ou coup de génie autour de notre anti-mascotte préférée ? Les arcanes de la création de mini-jeux made in Nintendo nous est ouverte, et que les fans se rassurent, l’intelligence et la bienséance ne sont toujours pas au rendez-vous. Lançons-nous ! Comme d’habitude, l’histoire de départ qui sert de prétexte à Wario Ware est rigolote et colorée, mais pas particulièrement détaillée. Pour ce Wario Ware Do It Yourself, le Dr. Crygor invente une machine servant à fabriquer des mini-jeux et Wario a la bonne idée de l’exploiter sans scrupules et à but bien évidemment lucratif. Heureusement, tout ne s’arrête pas là, car vous devenez employé de Wario, et devez par conséquent créer des jeux à sa place. Pour commencer tout du moins, vôtre rôle se limitera à créer le design des « acteurs » du mini-jeu, c’est à dire des objets qui le composent. Par la suite, pour en venir à ce qui constitue une des grosses parties du jeu, des tutoriaux vous apprendront à créer vous-même un mini-jeu entier du premier au dernier pas. Non non, vous ne rêvez pas, pour une fois, c’est le jeu lui-même qui vous montre de quoi il est fait, et la liberté est à portée de stylet désormais. De nouveau s'adapter, il faut En effet, on sera bientôt libre de composer son propre mini-jeu, avec des possibilités très larges. Mais comme vous pouvez vous en douter, le tout ne se fait pas en un clin d’œil, et un minimum de travail est nécessaire. C’est là qu’interviennent les tutoriaux, nous guidant de A à Z dans la fabrication de notre jeu. On commence par dessiner les acteurs, puis on joue au programmateur en assignant des actions aux différents objets, avec des conditions à remplir. Par exemple : « Si on touche le papillon, alors il s’envole ». En somme un travail de développeur en miniature, mais qui demande par conséquent un temps d’adaptation relativement long. Si on se lançait directement à corps perdu dans les anciens Wario Ware, l’accessibilité est ici revue à la baisse, en échange d’une expérience de jeu toute nouvelle, et très originale. Mais avant de détailler plus encore le système de création, il est de bon ton de préciser que des mini-jeux tout prêts sont disponibles dès le début du jeu, à l’instar des titres précédents de chez Wario Ware. Et si l’on pourrait croire qu’avec tant d’innovation, la qualité des mini-jeux proposés aurait pu baisser, on s’aperçoit vite de l’erreur que l’on commet. Les différentes petites épreuves, toujours très nombreuses et relatives à chaque personnage, sont inscrites dans un contexte lui aussi propre à chaque protagoniste et s’enchaînent à vitesse grand V. Et comme toujours, ils rivalisent tous de débilité. Aussi hilarantes qu’addictives, ces quelques secondes d’amusement mises bout-à-bout restent terriblement efficaces, tout en proposant un challenge bien présent et en nous incitant à la chasse au score. Il est bien sûr possible de s’entraîner à chaque mini-jeu séparément, et nouveauté de cet épisode, il est enfin possible de quitter une série que l’on aurait lancée, contrairement aux anciens Wario Ware où l’on était forcé d’attendre l’échec. Rien qu’avec cela, on aurait presque le contenu d’un Wario Ware classique en entier, ce qui garanti une dose de rigolade déjà conséquente. Musique Maestro ! En plus de proposer un contenu aussi bon et dense, ou presque, que les anciens volets de la série, Do It Yourself nous propose donc un éditeur de mini-jeux pour le moins complet. Tout y est possible, à peu de chose près. Après avoir été très guidé à travers les tutoriaux, on peut donc dessiner les objets à la main, ou plutôt au stylet ou bien choisir dans une base de données très fournie. Cette base concerne également les décors, ce qui s’avère le plus souvent très pratique. On dispose d’une interface pour chaque étape, et le vice des développeurs est allé jusqu’à nous laisser composer nous-mêmes la musique qui viendra rythmer nos créations vidéoludiques ! Heureusement, les joueurs ne se sentant pas de talents particuliers de mélomanes peuvent se permettre d’utiliser le producteur aléatoire de musique, au demeurant très fonctionnel. C’est très facile, et surtout diversifié, avec beaucoup de sons différents, et quatre pistes où mettre ses jolies compositions sonores. Ajoutez à cela les percussions, et vous obtenez un éditeur musical très sympa, qui vient s’ajouter à une interface de fabrication de mini-jeux assez facile d’accès, très réussie et très fun. Si l’on veut aborder le gameplay, Wario Ware oblige, on ne peut s’empêcher d’être élogieux avec Wario Ware D.I.Y.. Mais ces éloges sont méritées vu que du début à la fin, le jeu se fait entièrement au stylet non seulement pour apprécier les différents mini-jeux proposés, mais aussi dans tout le processus de création de vos différents bébés. Si l’on peine à être précis, différents auxiliaires viennent nous aider, à l’image d’un véritable logiciel de dessin sur ordinateur. Malgré l’aspect un peu ardu de la partie programmation, on apprécie grandement la présence salvatrice du stylet. Les musiques ne coupent pas à la règle, et on les compose, si on est motivé, en plaçant chaque note grâce à l’écran tactile, d’une simplicité enfantine. Cerise sur le gâteau, il est même possible de fredonner ses airs dans le micro, qui sont reconnus par le jeu et rentrés dans la partition. Si ce Wario Ware : Do It Yourself se démarque donc de ses prédécesseurs, c’est en palliant à un problème qui caractérisait depuis toujours la série, à savoir des durées de vie jamais assez conséquentes... Créer "sans limite" et partager Cette fois, le soft satisfait entièrement de ce côté là, puisqu’en plus de proposer des jeux Wario Ware originaux, mais tout aussi efficaces que leurs aînés et présents en nombre égal, à savoir une petite centaine, on accède bien sûr au fameux éditeur de mini-jeux. En plus de la rejouabilité des épreuves déjà présentes, on peut créer sans limite ou presque ses propres jeux et la variété de votre imagination, des actions ainsi que des designs proposés pour les gamers en manque d’inspiration permettent de ne pas se lasser avant un bon moment. Il est en sus possible d’utiliser le « mixer », qui permet de jouer à ses jeux comme dans un vrai Wario Ware, avec les épreuves en aléatoire et quatre vies que l’on tente de préserver avec l’augmentation de la vitesse des mini-jeux. Par ailleurs, l’apprentissage de l’art de l’élaboration vous prendra également un bout de temps, relativement rapide avant de pouvoir se lancer, mais beaucoup de techniques sont à maîtriser et on est constamment tenté de vouloir devenir encore meilleur grâce aux différents tutoriaux. Mais qu’ajouter donc à toutes ces réjouissances ? Encore quelques petits bonus. La présence par exemple d’un éditeur de BD cette fois, assez amusant même s’il n’est pas franchement indispensable. On dispose en effet de quatre cases pour dessiner ses petites bandes dessinées, et laisser ainsi libre cours à son imagination. Tout est pratique au possible. Créer des disques est également possible, ce qui s’avère agréable et ludique, même si ça n’est qu’une extension de l’éditeur de musique que l’on trouve dans la création de jeux encore une fois. En revanche, beaucoup plus intéressant, le mode online permet de partager ses diverses créations, en se connectant aussi bien à une DS qu’à une Wii. La durée de vie s’en voit encore gonflée, car on découvre les mini-jeux de joueurs plus ou moins talentueux, souvent funs et le partage en local avec des amis est bien sûr également possible.
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