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PreviewInfosGoldeneye 007
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Goldeneye 007A proposUn nouveau GoldenEye pour un nouveau Bond ! GoldenEye revient avec une aventure solo entièrement repensée mettant en scène Daniel Craig dans le rôle de James Bond et écrite par Bruce Feirstein, le scénariste du film. * 16 modes de jeu spéciaux : vous vivrez ainsi une expérience de jeu unique à chaque fois. Découvrez de nouvelles manières de jouer avec les modes spéciaux tels que Paintball, Melee Only et You Only Live Twice. * Une grande gamme d'armes et de gadgets : descendez vos adversaires à l'aide de l'arme de prédilection de James Bond, le P99, et de toute une série de fusils automatiques ou de précision. Vous pouvez aussi tendre des embuscades avec des mines de proximité.
Goldeneye 007Toute l'actualité
Un titre qui appelle du pied
Faire renaître de ses cendres une véritable légende du jeu vidéo, ce n’est pas à la portée de n’importe qui, convenons-en. Et pourtant, c’est un acte particulièrement tentant. Reprises faciles et plates, gloire volée au nom d’un titre qui a durement gagné son honneur, les arnaques et pièges en tous genres sont légions sur le marché vidéo-ludique. C’est donc avec une appréhension à la limite du supportable que les joueurs nostalgiques se questionnent sur le remake du moment sur console Nintendo : celui de GoldenEye 007, originaire de la N64 bien sûr. Ce qui est bon à savoir avant tout, est que l’on n’a pas affaire ici à un simple remake. Hormis quelques caractéristiques du jeu original conservées, ainsi que de très nombreux clins d’œil, le jeu n’a plus grand-chose à voir avec GoldenEye 64. COD-like de la tête au pied, on sent bien la reprise en main de la licence par les gars d’Activision, et d’Eurocom chez qui le jeu est en gestation. Le début de la démo se passe dans une jungle. On reconnait bien vite le niveau N64, mais tout à fait transfiguré. Ce sont des graphismes d’actualité, agrémentés d’un design classique, mais plutôt efficace qui s’offrent à nos rétines surprises, le résultat étant très proche d’un Call of Duty sur Wii. Si les textures n’offrent pas un réalisme à toute épreuve, le visu général de l’action reste très convenable, et régale sans être absolument magnifique. L’animation, ainsi que la modélisation des PNJ vaut clairement le détour, et nous imbibe d’un réalisme qui ne se voit qu’augmenté par l’immersion des décors feuillus dans lesquels on est littéralement plongé. Le niveau garde, en gros, la structure de l’original, mais beaucoup de libertés sont prises et celui-ci est proprement méconnaissable. Chose qui paraissait inévitable, mais qui change radicalement l’expérience. Call of Duty n'est jamais très loin
Comme dans un bon Call of Duty, c’est une mise en scène qui tape dans le grand spectacle qui nous est proposée dans ce remake de GoldenEye. Bien que les cinématiques ne nous aient pas été présentées, et qu’on n’y retrouve aucune phase de véhicules à fond les ballons par exemple, on sent bien que le cocktail final sera explosif, à manier avec précaution. Au vu de la tension déjà présente dans une petite parcelle du jeu, ainsi que des vidéos déjà rendues publiques, on peut s’assurer que l’on retrouvera cette violence survoltée, aidée par des hordes de soldats à abattre, ainsi qu’un stress de tous les instants propre à l’agent britannique qui fit la gloire du FPS mythique de la N64. Stress logiquement accentué par des musiques qui diffèrent de l’époque 64, nécessairement, mais qui savent encore une fois rester dans cet esprit oppressant, plein d’action dopée et de vitesse. Une immersion en conséquence s’en suivra probablement tout au long du jeu, et était déjà nettement mise en place dans cette démonstration. Niveau mécanisme, c’est le même constat : Activision est passé par là, laissant la marque de sa patte indélébile. Tapis dans les fougères buissonnantes, le joueur traque l’ennemi, et a la possibilité d’assassiner froidement les soldats adverses avec un coup de « brise-nuque » tout en restant caché à la Splinter Cell. On en vient également très vite à du bon vieux FPS musclé, ou la prise en main se dévoile. Bien qu’on nous ait promis la compatibilité de tous les supports, on ne nous a montré que celle via la manette Classique Pro et ses quatre gâchettes la rendant très familière au pad 360. Ainsi, comment ne pas se croire sur un COD « HD » ? Gâchettes en main, avec le fameux point nous indiquant la distance restante avant le prochain check point, ainsi que l’action omniprésente et de très bonne facture ici. Le scénario s’évertue, quant à lui, à donner un contexte plus actualisé à l’aventure et donc au scénario original du film. On retrouvera donc le briefing en vue aérienne semblable à celui de Modern Warfare, pour continuer dans les comparaisons « Activisonesques », qui resituera très probablement les missions dans un cadre plus au goût du jour. Multi-joueurs, éfficace seras-tu ?
Un aspect marquant de l’époque 64 fut sans conteste le mode multi-joueurs, qui proposait un combat en arène tout simple, mais hautement convivial et permettant de se tirer la bourre à quatre avec d’innombrables possibilités. Les développeurs se sont encore une fois inspirés du succès du multi désormais mondialement célèbre des Call of Duty pour ce qui est de la mise en œuvre. Manette Classique Pro en main, nous nous sommes essayés au multi, et il est vrai qu’on retrouve bien l’excitation de l’époque aussi bien en traquant ses trois adversaires au sein du seul niveau que l’on a pu parcourir, pas exceptionnel en somme, qu’à la vue du classement final agrémenté des statistiques règlementaires. On attend néanmoins beaucoup du reste des maps, que l’on espère nombreuses, au même titre que les modes de jeux dont on a pu apercevoir l’étendue. Comprenant la plupart des anciens types de parties comme le mode Golden Gun, certaines fonctions ayant été ajoutées comme le Time-attack, ainsi que la programmation de nombreuses règles, ce mode multi s’annonce complet. Les graphismes de ce multi sont pour le moment nettement moins fins qu’en solo et un peu trop aliasés. A noter également les personnages, entièrement refaits, qui seront présents en nombre bien plus conséquent. Jouer avec le Requin, ou encore le Baron Samedi. En clair, ce multi remis au goût du jour risque de vite s’avérer dangereusement chronophage, à quatre en local. On attend également beaucoup, bien sûr, du online encore imprécis. Les fans, pauvres fans de l’épisode original pourraient bien regretter amèrement une telle refonte s’ils ont le malheur de s’attendre à une version simplement reliftée de GoldenEye 64. En effet, la galette Wii sera donc un jeu à part, ancré dans son époque, même s’il repose sur une bonne base bien old-school. Les gadgets, déjà présents initialement, prennent par exemple une autre dimension, et son bien plus perfectionnés, permettant de désactiver à distance des dispositifs de détection par exemple. On perd cependant du kitch originel imposé par la montre-laser entre autres. Avec un jeu que l’on pourra facilement assimiler à un COD next-gen, le GoldenEye que l’on a toujours connu est inévitablement dénaturé, mais pas forcément d’une mauvaise manière.
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