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TestThe Legend of Zelda : Ocarina of Time 3Dpar MartinThe Legend of Zelda : Ocarina of Time 3DA proposThe Legend of Zelda: Ocarina of Time 3D fait du grand classique Nintendo 64™ – l’un des jeux les plus encensé de l’histoire – un titre époustouflant sur Nintendo 3DS, doté d’une nouvelle profondeur, d’un réalisme incroyable, et de superbes graphismes 3D à découvrir sans utiliser de lunettes spéciales. Dans ce jeu, Link™ se lance dans une aventure fantastique aux confins du temps pour vaincre Ganondorf, le roi des voleurs Gerudo avide de Triforce, une relique sacrée conférant à son détenteur un pouvoir absolu. Les améliorations graphiques et la profondeur en 3D donnent véritablement vie au monde gigantesque d’Hyrule. Grâce à une nouvelle interface améliorée et intuitive, mais aussi à une progression naturelle dans un monde en 3D, les joueurs peuvent mieux résoudre les énigmes, explorer les zones secrètes, et voyager dans le temps. Qu’il s’agisse d’un voyage parmi tant d’autres dans le monde d’Hyrule, ou d’une toute première visite, The Legend of Zelda: Ocarina of Time 3D sera pour quiconque une expérience résolument nouvelle. Un Zelda éternel, aujourd’hui en 3D, et sans lunettes spéciales D’incroyables effets 3D et une refonte graphique complète donnent vie à ce monument du jeu vidéo. Le gigantesque monde d’Hyrule, un monde adoré de tous, se retrouve au creux de votre main pour des explorations sur console portable. De nouvelles commandes grâce aux technologies de la Nintendo 3DS Dans The Legend of Zelda: Ocarina of Time 3D, retrouvez les commandes analogiques du jeu original avec le pad de commande circulaire de la console Nintendo 3DS. Découvrez aussi le système d'inventaire basé sur l'écran tactile : changer d'objets n'a jamais été aussi simple et rapide. À l'aide du capteur gyroscopique, utilisez la fonction de tir à la première personne (contrôlée par l'appareil photo). The Legend of Zelda : Ocarina of Time 3DToute l'actualité
Retour sur une légende passée.... « Tous les jeux ont une histoire. Un seul est une Légende. » Qu’on aime ou non, la série des Legend of Zelda est un véritable monument dans le paysage vidéo ludique. Et cette saga est fédératrice, tant son nombre de fans de par le monde est grand. Ocarina of Time est l’un des épisodes les plus adulés de cette incroyable légende, qui tient une place particulière dans le cœur des afficionados. Notamment dû au fait qu’il fut le symbole du premier pas de la saga dans l’univers de la 3D. En 1998 les joueurs, subirent une baffe conséquente en découvrant une terre d’Hyrule d’une ampleur inégalée à l’époque, ainsi qu’une quête épique et un voyage dans le temps bouleversant. Aujourd’hui, la série fait à nouveau un mouvement vers la 3D, stéréoscopique cette fois, avec le remake 3DS de ce titre mythique. Zoom sur ce chef-d’œuvre, pour découvrir si ce remake en valait la peine. ...remise au gout du jour Ah… Quel plaisir et quelle nostalgie n’éprouve-t-on pas en retrouvant cette chère plaine d’Hyrule, tous les personnages de ce monde fantastique, ses inénarrables donjons, ses secrets à foison. Avant de nous concentrer sur l’intérêt du remake d’Ocarina of Time sur 3DS, essayons de nous rappeler pourquoi le jeu original est si exceptionnel. Ce Zelda fut l’un des premiers « gros » jeux à profiter de la 3D, et probablement le premier à offrir un espace de jeu aussi vaste. Quel ne fut pas l’émerveillement de pouvoir, à l’époque, chevaucher Epona totalement immergé, dans des environnements si grands. Le jeu était magnifique à l’époque, mais passe nettement moins bien aujourd’hui sur N64. Le design reste tout de même d’anthologie, tant pour le charisme des personnages, que dans l’originalité de leurs trombines. Ce fut l’arrivée d’une série légendaire sur console en 3D, et tout était à redécouvrir. De plus, le jeu original possédait une profondeur assez ahurissante, un scénario qui se complexifiait au fur et à mesure, et surtout qui nous proposait une quête épique. Et que dire des voyages dans le temps ? On incarne Link en tant qu’enfant, mais bien vite aussi en adulte, après un petit bond de 7 ans vers le futur. Epée et Ocarina en main, il faudra donc braver le cours du temps pour parcourir l’intégralité du jeu, une innovation marquante. Enfin, les musiques composées par Koji Kondo portaient le soft à un niveau rarement égalé, que ce soit via cet instrument de musique peu commun, l’Ocarina, qui faisait de chaque joueur un musicien, ou via la BO magnifique et onirique. Versatile avec ça, puisque chaque émotion ressentie via le jeu était sublimement retranscrite en mélodie. N’espérez donc pas trouver une quelconque objectivité dans cette introduction, ce n’est que le cri d’amour d’un fan à l’une des pièces maîtresses du jeu-vidéo. Cela acquis, voyons, d’un point de vue bien plus critique, les apports de la version 3DS à ce titre phare du passé. Un travail de titan graphique Je parlais de simple portage, mais il faut bien nuancer l’expression. Plusieurs détails du jeu ont été retravaillés par le studio Grezzo en collaboration avec Nintendo, et notamment l’aspect graphique. Sans refonte à proprement parler, c’est une tonne de petits éléments qui ont été remis visuellement au goût du jour, ou presque. En dehors de quelques animations revues et fluidifiées, les visages des différents personnages ont subis quelques changements esthétiques. Tous affinés et plus précis, plus détaillés, ils perdent seulement le charme de l’époque, mais les néophytes en seront fort aise, et les habitués apprécieront un peu de fraîcheur. Bien plus intéressants, les textures, les détails dans les décors ont été complètement revus, et parviennent à conserver l’esprit inimitable d’Ocarina of Time, tout en octroyant au nouveau jeu une lisibilité propre et des textures nettement plus modernes. La qualité graphique a donc été retapée pour le mieux, mais nous fait tout de même nous demander ce qu’il en aurait été d’un véritable remake du jeu. Pour accompagner ce qui s’apparenterait presque à un pack de textures de qualité, Grezzo nous gratifie bien sûr d’un nouvel effet 3D. Et celui-ci, si tant est que l’on ait les yeux pour garder la molette toujours en position haute, offre une immersion nouvelle et constitue presque l’intérêt entier de cette réédition. D’une qualité et d’une profondeur saisissante, cette 3D offre au monde d’Hyrule une nouvelle jeunesse, qui donne immédiatement une irrépressible envie de repartir à l’aventure avec ce nouvel effet visuel. Malgré tout, quelques endroits semblent moyennement optimisés, et une poignée d’angles de caméra mal fichus causent des rendus bizarres dus à des perspectives un peu douteuses. Mais il suffit de se poster à l’entrée du marché d’Hyrule, dans le petit poste de commandement avec toutes les jarres et de jeter un coup d’œil par les fenêtres pour se rendre compte de la qualité de l’effet. En plus de quelques gimmicks amusants tels que celui-ci, la 3D qui nous accompagne tout au long du jeu est aussi inutile que plaisante. Il faudra donc apprécier cette technologie et son rendu, mais le travail est réussi. Une maniabilité optimale Les apports faits au gameplay vont uniquement dans le sens d’une accessibilité accrue par rapport au jeu d’origine, et aucun ajout direct n’est fait au jeu en lui-même. Le premier atout de taille de cette version reste l’accessibilité toute neuve à l’inventaire de Link. Alors qu’il fallait auparavant systématiquement passer par le menu de pause, les objets assignés sont désormais rangés autour de la mini-carte affichée sur l’écran tactile, on y accède donc d’un simple mouvement de pouce, ou encore par les traditionnels boutons. Le menu de l’inventaire où tous les items sont rangés est également accessible par voie tactile - ouf ! - et la sauvegarde n’est plus demandée à chaque sortie du menu. On dispose donc de quatre objets assignés, dont deux tactiles, d’une carte omniprésente et d’onglets pour accéder d’un doigt à tout l’équipement. Ce qui aide clairement pendant cette quête longue et remplie à ras-bord d’items. L’inventaire perd en revanche son côté nostalgique bien sûr, les fans risquant d’être choqués mais que voulez-vous, il faut vivre avec son temps ! Dans cette même thématique, le gyroscope peut remplacer la visée à la première personne faite initialement au stick. Utiliser le pad circulaire pour la vue subjective est toujours possible, mais le gyroscope est nettement plus précis et agréable. Reste qu’avec lui, plus de 3D, il faudra donc choisir entre confort et relief. On restera sur sa faim Pour ce qui est d’ajouts en plus du jeu, les fans ne seront hélas absolument pas récompensés. Deux grosses features se greffent au jeu : Un mode Master Quest, qui permet donc de s’adonner tranquillement à cette version d’Ocarina of Time qui, rappelons-le, consiste en une version plus difficile et plus tortueuse du jeu original. Et alors là, grand mystère, la Master Quest a été mise en mode miroir, tout le jeu est inversé, dans son intégralité. Pourquoi un tel choix, déstabilisant et peu judicieux, on ne le saura probablement jamais. En outre, cette fameuse Master Quest doit être débloquée en finissant la quête normale une première fois : aberration ! Cette version se destine en effet aux fans un peu lassés du jeu original, qui n’auront sûrement pas la motivation nécessaire pour finir le jeu deux fois d’affilée alors qu’ils le connaissent par cœur. Les néophytes veulent quant à eux simplement découvrir le jeu authentique. Encore une décision illogique, et déplorable. Le deuxième apport dans le contenu est la possibilité de s’adonner au mode « Boss Rush », qui permet d’affronter à nouveau le Boss de son choix, et de tenter de battre son record de temps. Une idée sympathique, mais qui n’offre aucune récompense. Seule une minorité d’afficionados y passera donc un peu de temps. Un ajout appréciable, mais peut-être un peu maladroit. En tout et pour tout, aucun goodies à débloquer, aucun Artwork comme récompense quelconque, le contenu additionnel fait donc pâle figure pour une réédition. Difficile donc de juger de la valeur véritable de cette nouvelle mouture d’Ocarina of Time. Une chose est sûre : ne pas se procurer cette version 3DS si on était, par malchance, passé à côté du jeu original relève du crime. Ce serait se faire du mal que de se priver d’une si belle aventure, qui n’a rien à envier à certains titres récents, et qui tient désormais au creux de la main. De plus les fanatiques ayant déjà retourné le jeu dans tous les sens n’hésiteront pas à repartir comme en quarante. Hélas, malgré quelques améliorations franchement visibles, le manque de contenu additionnel déçoit vraiment. Reste que la 3D est assez magistrale, et que l’accessibilité dans la prise en main fait de cet Ocarina of Time 3D une expérience jouissive.
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