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Docteur Lautrec et...

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• Konami

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• 24/11/2011

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• 07/07/2011

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• 13/12/2011

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Docteur Lautrec et les Chevaliers Oubliés

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Docteur Lautrec et les Chevaliers Oubliés

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Un erstaz de Professeur Layton ?

Au moment où Konami a annoncé l’arrivée de Docteur Lautrec sur 3DS, on nous a simplement mentionné une sorte de Professeur Layton-like, soit un jeu au style visuel résolument manga, et basé sur le principe d’énigmes jonchant un certain parcours ludique. Et c’est pourtant bien plus que cela que nous proposera manifestement ce fameux docteur, de ce qu’on a pu en voir. Bien plus prometteur que prévu, Lautrec nous emmène donc avec lui dans les catacombes de Paris. Premier aperçu !

Le premier constat surprenant en faveur de Docteur Lautrec est visuel. En effet, on découvre tout de suite via une cinématique d’introduction, il faut l’avouer, calquée sur l’inévitable modèle du Professeur Layton, un style graphique proche de l’anime japonais. Et le tout, ne l’oublions pas, en 3D. Cette dernière est appliquée à ce style graphique avec soin, et une qualité visuelle doublée d’une véritable profondeur s’offre immédiatement au joueur. Une fois la démo lancée, toujours pas d’énigmes. Mais ne vous inquiétez pas, nous y viendrons ! Au début, nous avons eu la chance de nous adonner à un brin d’infiltration.

Peu commun, pour un jeu de réflexion. Pour tout dire, cette phase n’est pas forcément la plus intéressante du jeu, même si elle a le mérite de proposer des phases de gameplay alternatif. La caméra se positionne en biais, en vue du dessus, et il ne reste plus au docteur qu’à esquiver les soldats disposés sur le parcours, tout en évitant précautionneusement leur champ de vision. La 3D y est malheureusement moins prononcée, et les animations plus rigides. De plus, la difficulté ne semblait pas être au rendez-vous. Le temps nous confirmera cela ou non, mais par rapport à ce qui va suivre, le fun était plutôt contrasté.

Petite séance de réflexion

Ensuite seulement, une petite énigme pour la route. A vrai dire, celle-ci n’était pas vraiment palpitante. Il s’agissait simplement de remplir une grille de mots croisés, en prenant soin de faire correspondre les mots proposés au sein du quadrillage, pour que les lettres identiques correspondent elles aussi. Autant dire que ce n’était pas vraiment exaltant, étant donné que tout bon journal quotidien trouvé dans le métro à moindre frais propose des énigmes aussi amusantes ! Mais ne médisons pas en toute hâte, puisqu’il suffit de jeter un œil aux énigmes, pas jouables, mais illustrées en images depuis l’annonce du jeu pour se rassurer de ce point de vue : si rien de révolutionnaire ne se profile, elles ont l’air tout à fait intéressante, et nettement plus prenantes que ce qu’on a pu tester.

Reste le problème de l’ergonomie, qui joue un grand rôle dans la résolution de mystères, domaine dans lequel un certain Professeur concurrent excelle. Heureusement, Konami a su mettre à niveau son poulain, et le titre ne semble souffrir d’aucune lacune dans sa prise en main. Ainsi, la simplicité reste maîtresse, et l’accessibilité est effective. Tout se joue au stylet, une bonne chose, on a le loisir de tripoter tous les éléments de l’énigme, ou encore de demander de l’aide avant de valider sa réponse en pressant le gros bouton bleu central. On regrettera simplement l’absence de prise de notes, implémentée dans le dernier épisode occidental du Prof’ Layton, qui s’avérait bien utile dans plus d’un cas.

Runes magiques

Mais comme nous l’évoquions plus haut, cette démo surprenait par la place réduite que semblent prendre les énigmes dans ce Docteur Lautrec et les Chevaliers Oubliés. Ainsi, au terme de cette petite colle, après une autre cinématique, en 3D cette fois et non plus en animation, nous avons eu droit à un combat ! Comme quoi, on s’éloigne de plus en plus des valeurs établies par le Professeur Layton. Ne vous attendez pas cependant à un pugilat à mains nues opposant le Docteur Lautrec à une créature maléfique provenant des entrailles des catacombes parisiennes : le combat prend des allures plus proches du RPG, et nous opposait à un esprit.

Pour terrasser cet adversaire, il fallait utiliser le plus judicieusement les runes qui étaient mises à notre disposition. Celles-ci pouvaient représenter l’utilisation d’une arme ou d’un pouvoir, et se déclenchaient une fois disposées sur le « plateau » du combat. L’adversaire aussi bien que le docteur possède un certain nombre de points de vie, ainsi que des points de défenses. On mélange ici les genres pour des combats visuellement dynamiques, et tactiquement intéressants.

Balades dans les rues de Paris

Une phase qui n’était pas jouable, mais montrée, était celle de l’exploration qui devrait, elle aussi, prendre une place importante de ce Docteur Lautrec. En plus d’investiguer en vue à la troisième personne, à l’image des phases d’infiltration, on pourra examiner des endroits plus précis via une vue à la première personne. On peut éventuellement s’attendre à une utilisation du gyroscope, qui pourrait être pratique mais couperait court à l’effet 3D. Aucune annonce n’a été faite de ce côté.

Ce Docteur Lautrec, après avoir pu y toucher et donc avoir perdu tous les aprioris qui nous habitaient, se révèle très prometteur. Ce dernier devrait proposer une alternative tout à fait viable à la série des Professeur Layton. Le style manga persiste, ainsi que les énigmes et une ergonomie accueillante, mais les apports sont légions. Le soft se démarque tout à fait grâce à sa composante RPG joliment implémentée, ainsi qu’à des phases de jeu à la troisième personne dont on attend beaucoup. Reste à espérer que ces innovations auront la place qu’elles méritent, et que le scénario saura lui aussi se détacher de sa source d’inspiration. Encore un titre qui viendra surement illuminer notre rentrée !